⟹ Abderrezak Bouguetaya - Dar Soltane Aalya
« Dar
Esoultan Alia» est une critique politique virulente maquillé en poème et vise
directement le système installé juste après l’indépendance à sa tête Ben Bella
et le colonel Boumediene, chose qui n’a
pas plut aux nouveaux maîtres et Bouguetaya va connaître la prison à cause de son opposition au système et
surtout à cause de son Qacid (poème écrit par Mohamed Bouteldja ) et d’après l’anecdote Bouguetaya à été
forcé de supprimer les deux derniers vers après sa libération de prison, d’autres
ont allez plus loin en accusent la police politique de l’époque(Sécurité
Militaire ) d’assassiné l’artiste qui est déclaré officiellement décédé à cause
d’une appendicite à l’hôpital Mustapha Pacha il avait seulement 41ans.
Voici
les paroles du refrain:
Dar
essoltane 3alia
Fiha
karma w dalia
Fiha
sendouq edh'heb
Fiha
ennesouane zahia
Fiha
el7oukkam fachla
Fiha
echa3b dja3 ma kla...
Autant
d'allusions politiques à la corruption qui sévissait dans les arcanes du
pouvoir de l'époque (dar es-soltane = palais présidentiel, karma w dalia = beuveries,
sendouq edheb = sendouq ettadhamoun(trésor public), nesouane zahia = débauche, Fiha
echa3b dja3 ma kla=le peuple souffre de pénuries etc.)
sur le
net il y a un manque d’informations à propos de cet artiste a part un article
sur le midilibre que je viens de le partagé.
Abderrezak
Bouguetaya, chanteur de liberté
Un
poète oublié
Compositeur,
comédien, poète et chanteur,Abderrezak Bouguetaya, est l’un des premiers
personnages de culture, à chanter pour la liberté. D’ailleurs, ce fut le
premier titre de son premier album, paru en 1962, l’année de l’Indépendance de
l’Algérie. Ce natif de Azzouza, près d’Issers, ne cessa depuis de grimper les
échelons. Il devint un élément influent dans le théâtre, aux côtés de
Mahieddine Bachetarzi et de Rouiched. Il a participé dans différentes pièces
théâtrales en France, au Maroc et en Tunisie. Il devint par la suite un
comédien de talent en contribuant à l’émancipation du mouvement théâtral
régional d’alors. «Il était l’élève de Cheikh Mrizek, et a acquis très tôt la
musique chaabie», dira de lui Ammi Amar, un sexagénaire du village Azzouza, dans
la localité de Chabet El Ameur. Dar Essoltan est le titre d’une chanson légendaire,
dont on ne cesse de parler, notamment parmi ceux qui ont vécu l’époque post-indépendance
de l’Algérie. Cette chanson, sous forme de poème, a été écrite par Mohamed
Boutheldja, décédé en 1998. Aujourd’hui, ce fervent défenseur de la liberté, reste
le moins que l’on puisse dire, méconnu. «Il est méconnu des jeunes
d’aujourd’hui», souligne notre interlocuteur. Il a vécu à Belouizdad, un
quartier d’Alger, où le châabi était la passion des résidants. Bouguetaya est
mort à l’âge de 41 ans.
http://www.lemidi-dz.com/index.php?operation=voir_article&id_article=culture@art3@2009-11-15
D
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