vendredi 15 novembre 2019

Abderrezak Bouguetaya - Dar Soltane Aalya








                               

                                         Abderrezak Bouguetaya - Dar Soltane Aalya








« Dar Esoultan Alia» est une critique politique virulente maquillé en poème et vise directement le système installé juste après l’indépendance à sa tête Ben Bella
et le colonel Boumediene,  chose qui n’a pas plut aux nouveaux maîtres et Bouguetaya va connaître la prison  à cause de son opposition au système et surtout à cause de son Qacid (poème écrit par Mohamed Bouteldja  ) et d’après l’anecdote Bouguetaya à été forcé de supprimer les deux derniers vers après sa libération de prison, d’autres ont allez plus loin en accusent la police politique de l’époque(Sécurité Militaire ) d’assassiné l’artiste qui est déclaré officiellement décédé à cause d’une appendicite à l’hôpital Mustapha Pacha il avait seulement 41ans.



Voici les paroles du refrain:

Dar essoltane 3alia
Fiha karma w dalia
Fiha sendouq edh'heb
Fiha ennesouane zahia
Fiha el7oukkam fachla
Fiha echa3b dja3 ma kla...

Autant d'allusions politiques à la corruption qui sévissait dans les arcanes du pouvoir de l'époque (dar es-soltane = palais présidentiel, karma w dalia = beuveries, sendouq edheb = sendouq ettadhamoun(trésor public), nesouane zahia = débauche, Fiha echa3b dja3 ma kla=le peuple souffre de pénuries  etc.)



sur le net il y a un manque d’informations à propos de cet artiste a part un article sur le midilibre que je viens de le partagé.


                     Abderrezak Bouguetaya, chanteur de liberté
                                            Un poète oublié



Compositeur, comédien, poète et chanteur,Abderrezak Bouguetaya, est l’un des premiers personnages de culture, à chanter pour la liberté. D’ailleurs, ce fut le premier titre de son premier album, paru en 1962, l’année de l’Indépendance de l’Algérie. Ce natif de Azzouza, près d’Issers, ne cessa depuis de grimper les échelons. Il devint un élément influent dans le théâtre, aux côtés de Mahieddine Bachetarzi et de Rouiched. Il a participé dans différentes pièces théâtrales en France, au Maroc et en Tunisie. Il devint par la suite un comédien de talent en contribuant à l’émancipation du mouvement théâtral régional d’alors. «Il était l’élève de Cheikh Mrizek, et a acquis très tôt la musique chaabie», dira de lui Ammi Amar, un sexagénaire du village Azzouza, dans la localité de Chabet El Ameur. Dar Essoltan est le titre d’une chanson légendaire, dont on ne cesse de parler, notamment parmi ceux qui ont vécu l’époque post-indépendance de l’Algérie. Cette chanson, sous forme de poème, a été écrite par Mohamed Boutheldja, décédé en 1998. Aujourd’hui, ce fervent défenseur de la liberté, reste le moins que l’on puisse dire, méconnu. «Il est méconnu des jeunes d’aujourd’hui», souligne notre interlocuteur. Il a vécu à Belouizdad, un quartier d’Alger, où le châabi était la passion des résidants. Bouguetaya est mort à l’âge de 41 ans.


 http://www.lemidi-dz.com/index.php?operation=voir_article&id_article=culture@art3@2009-11-15


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