vendredi 27 mai 2022

dimanche 22 mai 2022

lundi 9 mai 2022

Dahmane El Harrachi - Elli Yezraa Errih




Dahmane El Harrachi - Elli Yezraa Errih



Abderrahmane Amrani, connu sous le nom de scène Dahmane El Harrachi, est un musicien, auteur-compositeur-interprète algérien de musique chaâbi. Né le 7 juillet 1926 à El Biar, Alger, et mort le 31 août 1980 à Aïn Benian dans la banlieue ouest d'Alger.
Considéré comme un cheikh du chaâbi. Il a contribué à le faire connaître et exporter a travers le monde notamment par sa chanson Ya Rayeh.
Son fils, Kamel El Harrachi, également auteur-compositeur-interprète de chaâbi, continue de faire vivre son répertoire.
Algérois d'origine chaouie du village Djellal dans la wilaya de Khenchela, son père s'installe à Alger en 1920 et devient muezzin à la Grande Mosquée. Après la naissance de Dahmane (diminutif de Abderrahmane), la famille déménage à Belcourt, rue Marey, puis s'installe définitivement à El-Harrach. Benjamin d'une famille de onze enfants, c'est d'El Harrach que Dahmane tient son surnom d'El Harrachi. Il s'initie très tôt au banjo, il est influencé par le chanteur chaâbi Khelifa Belkacem (décédé en 1951). À 16 ans, il interprétait déjà les chansons de ce dernier. Le certificat d'études en poche, il se fait cordonnier puis receveur de tramway sur la ligne reliant Maison Carrée à Bab El Oued. C'est déjà un virtuose du banjo et beaucoup de chanteurs chaâbi des années 1940 s'offrent ses services tels que : Hadj Menouar, Cheïkh Bourahla, Cheïkh Larbi el Annabi, Abdelkader Ouchala et surtout Cheikh El Hasnaoui avec qui il se produit pour la première fois au Café des artistes, rue de Charonne à Paris en 1952.
En 1949, il se rend en métropole et s'installe à Lille, puis à Marseille et enfin à Paris, ville qu'il ne quittera pratiquement plus. Pendant des années, il se produit dans les cafés maghrébins des villes de France. Il interprétait le répertoire chaâbi en s'accompagnant d'un banjo. Il découvre alors le décalage entre la réalité de l'immigration et le répertoire maghrébin du melhoun écrit entre le xvie et le xixe siècle. Auteur-compositeur, il adapte à sa manière le chaâbi en créant un nouveau langage musical et poétique. Ses chansons parlent du vécu dans un parler soutenu, compréhensible par toute la communauté maghrébine.
Il enregistre son premier disque chez Pathé Marconi en 1956, pendant la guerre d'indépendance. Sa chanson portait le titre de behdja bidha ma t'houl (Alger la blanche ne perdra jamais de son éclat) et compose aussi la chanson kifech nennsa biled el khir (Comment pourrai-je oublier le pays de l'abondance). Artiste original, il a modernisé le chaâbi et a donné au banjo et au mandole un phrasé, une harmonie et des accentuations qui lui sont propres et qui le distinguent des autres chanteurs chaâbi. Son répertoire est constitué d'environ 500 chansons dont il est l'auteur. Ses paroles incisives et ses mélodies le font apprécier du grand public. Pour donner plus de contenance à ses textes lyriques, il fait très souvent appel au procédé métaphorique. Sa voix rocailleuse se prête très bien à son répertoire brossant les thèmes de la nostalgie du pays, les souffrances de l’exil, la passion pour sa ville natale, l'amitié, la famille, les déboires amoureux, les vicissitudes de la vie, la droiture, la rigueur morale tout en fustigeant la malhonnêteté, l'hypocrisie, l'ingratitude et la mauvaise foi.
Il a fait toute sa carrière artistique en France et il a eu la reconnaissance de ses pairs lors du Festival de la Musique maghrébine qui s'est tenu au début des années 1970 à La Villette. Découvert sur le tard par la nouvelle génération en Algérie, il ne s'est produit officiellement en public qu'en 1974 à la salle Atlas d'Alger où il remporta un franc succès. À la télévision algérienne, il a laissé trois enregistrements et a joué son propre rôle de chanteur chaâbi dans un téléfilm qui a pour titre saha Dahmane (Salut Dahmane) tourné juste avant sa disparition dans un accident de la route survenu le 31 août 1980 à Aïn Benian.
Son parcours artistique de chanteur est emprunté de sa propre expérience de la vie en traduisant dans ses chansons, écrites dans la langue algérienne, toutes les déclinaisons de l'immigritude.
Une de ses chansons les plus célèbres Ya Rayah (Ô partant), sur l'émigration, le départ, a connu un grand succès à sa sortie en France en 1973. Rachid Taha l'a reprise en 1997. La chanson originale a fait le tour du monde et a été traduite en plusieurs langues tout en gardant la même mélodie.















 

Mourad Djaafri - USMA






Mourad Djaafri - USMA


K7 de Mourad Djaafri dans le style chanson sportive dédié à son club préféré l'USMA; sortie chez l'édition Palais du disque en 1996, un énorme succès chez les supporteurs usmistes c'est devenu avec le temps un grand classic.
















 

samedi 7 mai 2022

Nouri Kouffi - Sidi Boumediene (1985)




Nouri Kouffi - Sidi Boumediene (1985)


Nouri Kouffi est né le 31 décembre 1954 à Tlemcen. A huit ans, il s'intègre et rejoint, sous le nom de Chouchi, les associations musicales les plus réputées de la ville, sous l'égide des mâalems (maîtres de l'école classique), tels que Hasseïn, Aboura et BOUALI. A des qualités vocales et une inspiration, le jeune interprète ajoute encore ses propres recherches pour la maîtrise de plusieurs instruments : oud, mandoline, violon et rebab.

Dès 1974. il réussit le concours d'admission au corps enseignant et devient instituteur. Parallèlement, il crée une chorale et un orchestre d'élèves. Son premier disque sort en 1977 et d'autres suivront. En 1983 il s'installe à Alger où il enregistre des chansons destinées aux élèves de l'éducation nationale. Il crée également sa société de disques: Nouriphone. Enfin, il devient un spécialiste du msemen, réputé dans le monde arabo-andalou
Vice-président de l'Association des auteurs - compositeurs, interprètes et musiciens (IPPO). Nouri Kouffi fait enregistrer le célèbre titre Sidi Boumediene2 en 1981-1982 dans l'émission de télévision Rasd oua Maya animée par Leïla. Le texte de ce tube dépasse les frontières du pays.
















Sidi Boumediene



Hnina