K7 Cheba
Zahouania & Cheb Karim sortie chez l'édition Paradis au fait il y a un seul titre en duo « Hall Ghalba Cha Tsalini » les
autres c’est Cheb Karim en solo, ça me rappelle la K7 avec Cheb Nasro et parlant de Nasro le titre « Achekaha Problème »
est une reprise de son fameux titre « Mabkach Lmane ».
K7 de
Cheb Nasro sortie en 1997 chez l’édition Sedicav N°3047.
L’album marque le début de la période américaine marqué par la collaboration avec l’édition Bouhmidi (nasro s'est émigré aux USA) , il faut rappelé que Nasro a quitté l’Algérie en 1997 suite à des raisons qui dépasse sa personne il va étre obligé d’attendre 20ans pour revenir enfin en Algérie, on peut le qualifié d’exile forcé et non un choix d’émigration personnel on va revenir dans les prochain articles sur cette affaire.
Une k7
de Cheb Nasro et Cheb Karim sortie en 1993. En fait, Nasro est seulement sur la
pochette et sur le premier titre mal orthographié "Ça y est Omri" - les
5 autres chansons c'est Cheb Karim en solo, dont une reprise de "Zad adaab
galbi" de Nasro.
La
première k7 de Sylia, sortie en 92 chez les éditions Atlas N°1994 (ils étaient une
référence dans la musique chaâbi). Sylia une artiste de pop algéroise beaucoup
plus connue pour son clip où elle chialé comme une gamine que pour sa voix, dans
cette k7 fidèle à son style pop algérois avec quelques influences Raï : logique
c'était la norme de l'époque il fallait surfer sur la vague Raï (surtout sur le
titre "Hasdouni Fik").
Juste
une petite précision : le titre"Ghir Allo Allo" figure sur la
tracklist mais il est introuvable sur la k7 - je crois qu'ils ont dû le remplacé par le
titre "Hasdouni Fik" - encore une autre tracklist ratée.
K7 de Maestro Ali Bouabdellah sortie chez l'édition Saint Crepain N°185 ,la face A est complètement abîmé.
La k7 est
d'une qualité médiocre un travail bâclé le gars de studio n'a pas fait son
travail le mixage est carrément raté, et si on était un pays et on restaurent (remastered)
tous ces œuvres, de ma part j'ai essayé de rendre la k7 le plus audible
possible avec les moyens du bord.
Aucune information sur cette Julia, en tout cas elle faisait dans le style Naili, Algérois beaucoup plus dans les chansons de mariages, k7 sortie chez l’édition Atlas N°500.
« Ouled
el bahdja » un des premiers album rap algérien. Le groupe MBS (Micro Brizi
Skat, "le micro brise le silence") fut découvert par un certain
Cherif Aflah (rip) considéré comme un parrain du rap algérien. Il fut le
producteur du groupe et l'organisateur du premier festival de rap algérien
organsiné à Alger en 1999.
Revenons
en 1997 : la scène rap algérienne était une scène underground, boudée par les
chaînes radios et la télé, avec une méfiance du système en place. La genèse du
rap algérien remonte à la révolte d'octobre 1988. Suite à un échec politique et
une situation socio-économique chaotique les jeunes se tournent vers le rap
pour exprimer leurs revendications. Au début des années 90's l’Algérie connaît
une des pires crises de son histoire, une guerre civile déchire le pays. Des
groupes de rap tels que INTIK (formé en 88), Hamma Boys, K2C et d'autres deviennent
les porte-parole de cette jeunesse qui subit un quotidien macabre.
C'est dans ce contexte que
MBS est créé, par quatre jeunes originaire du quartier Hussein Dey, un des
quartiers de la capitale, et en 1997 leur titre "Ouled Elbahdja" passe
en boucle à la télé. Au début je ne les ai pas pris très au sérieux, moi qui ai
grandi avec le rap de la revendication ou le gangsta rap US - mais une chose
est sûre : les MBS ont fait connaître le rap au grand publique, et très vite le
titre est devenu un grand succès, chose inimaginable quelques mois auparavant.
Samir
Belkheïr, l’un des plus célèbres chantres du genre Sraoui qui a, en fait, inspiré
la plupart de ses chansons depuis le début de son parcours, il y a plus d’une
trentaine d’années. Plus connu sous le pseudonyme de Samir Staïfi, il est sans
doute le chanteur sétifien le plus en vogue et a prouvé, à 54 ans, lors de la 3e
édition du Festival international de la chanson arabe de Djemila, en juillet
dernier, que sa forte présence sur scène et la puissance de sa voix demeurent
intactes et toujours aussi entraînantes pour un public amplement acquis. Il
faut dire que depuis la diffusion, en 1979, d’une cassette contenant son
premier grand succès, "El Aâzba Staïfia", Samir Staïfi est devenu, de
par le nombre impressionnant de "tubes" qu’il a enregistrés, une
véritable icône de la chanson sétifienne. C’est qu’il est aujourd’hui difficile
d’évoquer le Sraoui et le genre "Staïfi" sans faire référence à cet
artiste, qui a su s’imposer, a l’expert comme au profane, comme un authentique
ténor dont la voix aux trémolos chevrotants, tire sa vigueur de ce chant dont
les complaintes ont longtemps fait écho aux gémissements du vent sur les hautes
plaines. Même s’il se défend d’avoir eu qui que ce soit comme modèle —"je
me suis fait moi-même", clame-t-il fièrement, — Samir cite tout de même
Cheikh Toumi dont les premières mélodies inspirèrent la majorité des succès les
plus connus du genre sétifien, a l’image de "Khachit Bab Stif" de
Yahia El-Hadi. Il s’est pourtant imposé très tôt et malgré la rude concurrence
des années 1970 avec les Khier Bekakchi, Mustapha Allel, Tahar Gouffi, Saïd
Mehentel et le regretté Nouredine Staïfi. Aujourd’hui reconnaissant, Samir
insiste pour rendre hommage aux deux anciens orchestres sétifiens, Es-Saâda et
En-Nasr. Leur apport dans l’orchestration de complaintes Sraoui, de tout temps
interprétées a capella (sans instruments), et leurs efforts pour faire garder
toute sa spécificité au genre "ont été déterminants pour le développement
de la chanson sétifienne", avoue t-il sans omettre d’évoquer le regretté
l’artiste Abbès Rezig, "un chantre passionné de la culture et des
traditions locales", qui mit le pied à l’étrier à de nombreux jeunes
artistes. Samir Staïfi tient aussi à mettre à l’honneur les musiciens Nacir
Guidoum, Youcef Amouchi, Mabrouk Attar et Abdelkader Djilali lesquels, admet-il,
"ont largement contribué au succès de quelques unes de (ses) chansons les
plus connues et les plus reprises à la radio". Avec plus de trois cents
chansons interprétées, il est de loin l’artiste le plus prolifique du côté des
hauts plateaux. Beaucoup de ses couplets figurent parmi les plus fredonnés dans
tout le pays : "Khali ya khali", "Kahlouchi", Khatem sobeï",
"Harat Zemmour el âalia", "Moulechache", "Ouaynek ya
Aïn El Fouara" ou "Meddi yadek lel’henna" et bien d’autres. Cinquantenaire
endurci, la silhouette bien présente sur les plateaux de la télévision, ignorant
le poids des ans, toujours disponible et enthousiaste, Samir n’est cependant
pas dupe des menaces qui pèsent sur la chanson sétifienne qui tend, trouve-il, à
s’éloigner peu à peu de ses racines, c’est-à -dire le Sraoui, quoi que l’on
dise. "Vous savez, lance-t-il les yeux brusquement pétillants, la vraie
chanson sétifienne, ce sont trois éléments fondamentaux : la voix du chanteur, la
zorna ou la chekoua (cornemuse locale) et enfin la Tabla (sorte de tambour au
timbre percutant). Or, de nos jours, de nombreux jeunes chanteurs sétifiens, en
s’appuyant principalement sur le synthétiseur et les effets électroniques qui
modulent la voix, perdent, à cause de cette dépendance, une bonne partie de
leurs moyens sur scène ou en dehors des studios d’enregistrement". Heureusement,
se réjouit-il, quelques jeunes interprètes, comme Cheb Wahid, Lyamine Bellounis
et Fayçal Rahmani "tiennent à suivre la vraie voie du chant sétifien".
Né peut-être d’un cri, le chant Sraoui a véhiculé, précisément, le cri de
douleur des femmes de cette région, à la fin des années trente, lorsque leurs
enfants leur furent brutalement arrachés par l’armée coloniale pour être
conscrits de force. "El machina el kahla" ou "le train noir",
ce lugubre convoi où l’on entassait la chair à canon algérienne, en est une
illustration. Interprété également, à gorge déployée, lors des fêtes familiales,
ce chant puissant qui ne s’accommodait, à l’origine, d’aucun instrument musical,
repose sur la puissance de la voix et la force du souffle de son interprète.